Pour ceux qui n’ont jamais entendu parler de l’interféromètre de Michelson, comprenez qu’il s’agit d’un dispositif optique qui produit des interférences afin de tester la qualité des miroirs. Notez que cet appareil a permis lors de sa première mise en service de montrer que la vitesse de la lumière dans le vide n’est pas relative au référentiel de mesure (coordonnées d’espace: x, y et z; et coordonnées de temps). Ce dispositif peut se configurer de deux manières: en lame d’air et en coin d’air. Un mnémonique existe pour retenir la configuration en lame d’air, ouf ! Lors de la manipulation d’un interféromètre de Michelson configuré en lame d’air (la figure d’interférence est donc constituée d’anneaux concentriques), il peut être utile de savoir retrouver rapidement le sens d’évolution de la distance entre les pseudo-sources en fonction de l’évolution du rayon d’un anneau donné. Pour cela, se souvenir que : c’est aussi important que de savoir qu’il faut tourner le volant à droite pour prendre un virage à droite ! La logique est la même dans le cas du Michelson : lorsque le rayon d’un anneau donné augmente, c’est que la distance entre les pseudo-sources augmente également… Un interféromètre de Michelson.
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